De la plaine des as

De la plaine des as Bouledogue français

Bouledogue français

adieu mon ami

Actualité publiée le 07/10/2010

C'était redouté depuis longtemps et chaque jour je savais que doucement tu t'en allais. Puis est arrivée cette tumeur affreuse qui a tout précipité et aujourd'hui, elle nous sépare. Depuis 12 ans nous en avons traversé des vertes et des moins vertes. surtout depuis 3 ans toi et moi dans la maladie mais toujours ensemble a résister. Ce soir tu n'es pas là, tu n'es plus là.



Combien de fois t'ai-je confié mes angoisses, mes inquiétudes, je te disais tout avec la certitude qu'à travers mon état et sans comprendre mes mots, tu savais. Combien de calins, tête contre tête, combien de bisous, des millions sans doute. Quand j'ai frolé la mort tu étais là et aujourd'hui elle te prend sans que je puisse y faire quoi que ce soit. J'ai souvent rêvé que nous partirions ensemble car il fut un temps ou cette posssibilité était dans le domaine du probable. Cela me rassurais, j'aurais été avec toi et toi avec moi. Je me disais que ce serais moins difficile que de partir tout seul, pour l'un comme pour l'autre. La maladie en a décidé autrement. C'est encore un morceau de moi qui s'en va, je reste, amputé de toi.


Tu auras été plus que digne de l'amour que j'ai pour toi car tu avais en toi une telle humanité, justement celle qui fait tant défaut aux hommes. J'espère, de mon coté,  avoir été juste et digne de toi et t'avoir apporté le maximum, j'espère tellement.


Quand on est malade il est un soin particulier qui aide a tenir le coup: Une présence affectueuse,  l'abnégation, l'amour, la tendresse, le don de soit. Ta présence douce et chaude, collé toujours à mes cotés, ou n'existent ni questions, nul besoin de dire, juste ressentir aura été indispensable.


Je te cherche et ma main ne te trouve pas, j'écoute et je ne t'entends plus, j'avais encore tant de choses à te confier.


 Mon vieux compagnon, fidèle et affectueux, j'ai tellement de peine.


Je me répète souvent cette phrase "tant que l'on pense a un être cher il reste vivant, c'est dans l'oublie que se trouve la mort".


Tu resteras dans mon coeur et dans mes souvenirs sois en certain jusqu'au moment ou nous nous retrouverons avec Prince.





Octave, mon chien, mon ami.

 



Je ne crois pas être né pour être humain, c'est sans doute une erreur de parcours. J'ai tellement honte de la façon dont les humains se comportent, ils ont tant à apprendre de ce qu'ils considèrent comme des êtres inférieurs. Si seulement ils pouvaient comprendre.


 


Alors mon tatave, merci pour ces années de bonheur, merci pour ta fidélité sans faille, merci pour ces longs calins qui me remontait le moral quans j'étais au plus mal, merci pour t'être donné sans réserves. Merci d'avoir été à mes cotés pendant ces 12 ans.


Tu me manques terriiblement, tu me manques déjà tellement. Je ne te dis pas adieu car tu vis dans mon coeur.


Que la mort te soit douce mon chien, mon ami. 


 homage rendu par mon homme a son ami 0ctave parti le 06/10/2010



 

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